Le temple D'Epona (gaulois)

Admin Messages : 794 Date d'inscription : 27/05/2009 Age : 44 Localisation : 92

Meurtri par les guerres incessantes qui frappaient son clan, Archibald se devait d'améliorer ses défenses: nombre de ces administrés comptaient sur lui. Un matin, Archibald se réveilla en sursaut, un rêve venait de le tirer de son sommeil: Il s'était vu, lui et son armée, chevauchant de magnifiques chevaux et repoussant les envahisseurs avec une facilité déconcertante.
Son idée fut alors faites: il lui fallait des cavaliers.

Archibald se leva donc, se prépara et sortit de sa hutte. Il se rendit au sud du village, devant un gigantesque monument en pierre représentant une magnifique jeune femme, chevauchant un puissant cheval afin d'implorer la grande déesse Epona, patronne des cavaliers.

" Oh, Epona, Oh ma grande déesse, toi la cavalière la plus habile, toi qu'on ne peut rattraper: aide moi à sauver mon peuple, donne nous ces chevaux qui nous aideront à protéger mon peuple: montre nous la voix à suivre pour devenir de grands cavaliers! Nous te seront éternellement reconnaissants toi ma grande déesse !!!"

Sur ces paroles, Archibald embrassa la main de la statue et humblement, il déposa une corbeille pleine de fruits au pied de la statue.
Archibald se sentait confiant, son rêve était la première manifestation de l'aide que lui apportera cette grande déesse, il en était sûr... Enfin, saluant une dernière fois le magnifique monument à la gloire d'Epona, il repartit inspecter les défenses du village.

Messages : 7 Date d'inscription : 23/06/2009

Une semaine jour pour jour après ses prières à la déesse Epona, le calme régnait dans le village gaulois d'Archibald. La nuit était tombée sur les guerriers et leurs familles ; elle était douce et silencieuse.

Comptant sur ses patrouilles de garde qui faisaient des rondes toute la nuit, le chef du clan dormait paisiblement dans sa hutte, se reposant d'un lourd sommeil afin de retrouver ses forces pour la dure journée du lendemain.

Le léger vent qui brassait l'air disparut, les animaux nocturnes se turent et le silence envahit la contrée comme si le temps s'était arrêté.

Une ombre, légère et discrète, apparut dans la hutte d'Archibald. Sa silhouette était diffuse mais on pouvait deviner quelque chose de féminin en elle.

C'est alors qu'une voix féminine, douce et berçante, commença à se faire entendre dans la hutte. Elle mumurait...

Archibald... Archibald...
Archibald... Ô toi mon guerrier...

Archibald... J'ai entendu ta prière...
Archibald... Ta déesse est là pour la prospérité de ton peuple...

La silhouette se pencha sur le corps du gaulois, toujours endormi.

Archibald... Sers-moi... Va vers l'Est... loin, très loin...
Emmène ton armée vers l'Est.

Le sommeil du gaulois semblait agiter, son visage se crispait : il devait rêver.

Archibald... Va vers l'Est : tu y trouveras un peuple de guerriers redoutables. Ce sont les plus féroces cavaliers du Monde connu, craints de tous leurs ennemis. Ce sont mes fils, mes plus fidèles serviteurs.

L'ombre se positionna juste au dessus de l'oreille d'Archibald.

Archibald... Va et trouve-les... trouve moi... va avant qu'il ne soit trop tard...

Et sur ces quelques mots, l'ombre disparut dans un coup de vent qui fit sauter la porte de la hutte. L'histoire commençait...

Admin Messages : 794 Date d'inscription : 27/05/2009 Age : 44 Localisation : 92

Archibald se réveilla en sursaut… Dans ses rêves, sa belle déesse venait de lui répondre…
Il devait aller à l’est, il devait trouver ce peuple redoutable dont parlait Epona. Archibald se leva donc et fonça chercher son fidèle lucterios. Il le trouva tout naturellement dans sa hutte, en train d’engloutir son petit déjeuner : fruit et lait de chèvre.

« Lucterios, mon brave Lucterios, Epona m’est apparu !! Vite, regroupe notre armée, nous partons, nous partons à l’est, Epona m’a dit d’aller à l’est … On va devoir passer en Germanie… C’est le seul peuple que je connaisse à l’est... Les combats vont être rudes... Mais nous devons passer... Toujours plus à l’est !! «

« Bien Archibald, je prépare votre armée, nous partirons dans une heure… »

Une heure plus tard, la puissante armée d’Archibald était prête... Archibald était heureux, enfin de l’action pour son armée… De plus… il se dit :

« La Germanie… Les Germains… Mais au fait, eux aussi sont doués en cervoise non ? Au moins, mon armée ne mourra pas de soif »

C’est sur ces pensées que l’armée d’Archibald se mit en route…

Admin Messages : 794 Date d'inscription : 27/05/2009 Age : 44 Localisation : 92

Cela faisait des semaines que l'armée d'Archibald avançait vers l'est. Les guerriers étaient fatigués mais toujours soudés derrière leur chef. De nombreuses tribus germaines s'était dressées devant l'armée d'Archibald. Mais la motivation du gaulois était bien trop forte et les germains en firent l'expérience..
Longeant ce qui s'appellera plus tard la mer noire, Archibald se retrouva sur les plages de la mer d'Azov... Ayant peur de se faire remarquer dans cette région qui lui était bien inconnue, Archibald engagea son armée dans la forêt et poursuivit vers l'est. C'est alors qu'en approchant d'une clairière, Archibald entendit un hennisssement. Il fit stopper son armée et avança seul aux abords de la clairrière....

"fantastique !! Epona, tu es la plus grande des déesse !!!!"

Il était la... Epona avait dit vrai: un magnifique guerrier chevauchant un beau cheval noir était devant lui. Il avait trouvé ce que voulait Epona: un peuple de guerriers à cheval... N'écoutant que son courage, Archibald sortit de l'ombre et s'avança vers ce cavalier. Celui-ci, se retourna, surpris de la présence d'un homme dans ses bois. De plus, autant Archibald était impressionné par ce cavalier, autant ce cavalier était surpris... Il était fort à parier que ce jeune Sarmate n'avait jamais croisé de gaulois, surtout un gaulois aussi imposant.

"Salut jeune cavalier, je suis là en ami, puis-je vous inviter à déguster une petite chope de cervoise germaine? Elle est un peu éventée mais elle désaltère !!!"

Admin Messages : 794 Date d'inscription : 27/05/2009 Age : 44 Localisation : 92

Le jeune Sarmate fut tout d'abord effrayé par l'imposant ossature d'Archibald... Mais voyant que le gaulois s'approchait seul, à pied, avec un sourire jusqu'aux oreilles, ce jeune cavalier se décontracta et laissa approcher Archibald. Celui-ci lui tendit un verre de cervoise que le jeune sarmate accepta et poursuivit.

"Mon cher ami... Je me nomme Archibald, et toi, quel est ton nom ? D'ou viens-tu ? Et surtout, comment as-tu appris à monter en selle ?"

Le jeune Sarmate fut amusé par tant de curiosité à son égard et répondit calmement, après avoir vider son verre :

"Bonjour monsieur, je me nomme Cataphractaros, je suis un sarmate, ou plus exactement un Roloxan. J'habite prés de ces montagnes là-bas, que nous nommons la chaîne de l'oural... Et... Euh... J'ai appris à monter à cheval quand j'étais bien plus jeune !! "

Sur ses paroles, Cataphractaros éclata de rire !! C'est alors qu'Archibald lui avoua:

"Mon cher Cataphractaros, vous êtes un cadeau des Dieu... Epona, la grande déesse m'a amené vers vous. Je viens de très loin à l'ouest et je suis là pour vous demander une grande faveur. Auriez-vous l'amabilité de nous apprendre à quelques uns de mes hommes ainsi qu'à moi-même comment monter à cheval ? Ainsi que m'apprendre comment vous confectionnez ces protections que vous portez ?"

"Mon cher Archibald, vous êtes ici dans la forêt de Bialowieza, et vous m'êtes très sympatique, c'est pourquoi je vous apprendrez, à vous et a vos hommes comment devenir de grands cavaliers. Et de plus, je vous exspliquerez la manière de confectionner des cataphractes. Suivez moi maintenant, que je vous présente à mon peuple"

C'est ainsi qu'Archibald rencontra le peuple Roloxan et put devenir un grand cavalier.

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