Bataille en terre d'Égypte

Messages : 79 Date d'inscription : 07/06/2009

Le vent hurlait, les éléments se déchainaient, la flotte essuyait une tempête d'une ampleur terrifiante.

*Une tempête... c'est donc ceci une tempête*

Dominant le mugissement du vent le jeune général se mit à hurler, ignorant toute prudence il se dressait à l'avant du navire de tête, face à une mer démontée, Poséidon ne semblait pas apprécier son entreprise, mais il n'en avait que faire, il hurla sa haine et son mépris à ce pleutre.

HAHAHAHAHA son hurlement était si puissant que l'ensemble de l'avant de la flotte d'invasion fut témoin de son blasphème.

Poséidon, Dieu méprisable, tu tente de te dresser face à moi, TU TE DRESSES ALORS FACE A MON DIEU, ARES ! Tempêtes donc, tu es trop faible pour espérer pouvoir m'arreter, je suis en route pour aller m'amuser en Egypte, et offrir à mon Dieu un divertissement d'une ampleur qu'il n'a alors encore jamais connu, Rien ne m'arrêtera, rien, et surtout pas TOI !

L'océan lui répondit en brisant le navire qui se situait à sa droite, envoyant par Fond la centaine d'hoplites qu'il transportait, mais Phog n'avait pas l'ombre d'un doute, Arès ne laisserait pas Poséidon empêcher son arrivé en Égypte, car il attendait avec autant d'impatience que lui, sinon plus, les combats qui s'y dérouleraient.

L'armada accosta sur les terres d'Égypte à l'aube, elle ne comptait plus que vingt navires, Cinq d'entres-eux avaient été perdu au court de la tempête.

Ses hommes foulaient enfin les terres de la célèbre Niafronis La Magnifique, mais quelque chose n'allait pas, leur moral n'était plus le même que le jour de l'embarquement, même l'élite de ses forces ne pouvaient ignorer de mauvais présage, et cette tempête qui avait couté la vie d'un cinquième de leur camarade en était un de très mauvais augure... Le général décida de réunir son armées avant l'assaut qu'il allait porter, les éclaireurs signalaient qu'une force qui leur était largement supérieur en nombre les attendait de pied ferme devant les murailles de la cité qui était leur cible.

A l'assaut ! ne craignons pas la défaite ! Debout spartiate !
Il est temps de former les phalanges, nos lances seront secouées ! nos boucliers voleront en éclats ! mais nous maintiendrons la ligne, nous ne plierons pas, nous massacrerons nos ennemis, car nous croyons en notre DIEU !

L'armée ce met alors en marche, vers l'ennemi, vers la bataille, vers la mort, les hommes ne doutent plus, ils hurlent à la mort, et ils marchent pour honorer leur dieu.

ARES ! ARES ! ARES ! ARES ! ARES !

Nul doute ne les habitent, seul la joie de se battre pour leur général, aux cotés de leurs camarades, s'en suit une courte escarmouche avec l'avant garde de l'armée grec et un bataillon de cavalerie envoyé pour mesurer leur force.

Spoiler:

Les deux armées se retrouvent face à face, les égyptiens de reculent pas, certain de leur supériorité numérique, Phog contemple les lignes ennemis, puis il donne l'ordre à son porte tambour de signifier le début des hostilités.

D'abord insignifiante, la sinistre mélopée s'amplifie à mesure que les portes-tambour situé sur l'ensemble de la ligne de front reprennent l'ordre de leur général.

Répondant aux tambours de guerre, les Spartiates se jettent à l'assaut des lignes ennemis, les lances s'abaissent, les phalanges sont en marche, les premier choc est terrible.

Spoiler:

Tenez bon, TENEZ BON ne rompez pas la ligne, battez vous, battez vous !

Le jeune général semble voltiger sur le champs de bataille, une ligne est sur le point de céder, il se rend sur place, et les hommes reprennent courage, reprennent l'assaut, sur de leur victoire, car leur général est avec eux, le doute n'est pas permit...

La bataille se poursuit, inexorablement les lignes égyptiennes reculent, pour finir par céder !

Spoiler:

La victoire est à nous !!! GLOIRE A ARES GLOIRE A ARES GLOIRE A ARES ! les quelques survivants hurlent de joie, acclament leur Dieu, heureux d'être en vie, tout simplement, Phog, fou de bonheur, ordonne de récupérer le matériel ennemi et de s'en retourner vers leur tête de pont, en attendant de recevoir de nouveaux renforts, pour reprendre les assauts...

Messages : 79 Date d'inscription : 07/06/2009

La flotte de renfort venait de débarquer, celle-ci, n'avait pas essuyé les mêmes difficultés de la première flotte, la chance ? le destin ? l'appui d'ARES ? Phog n'avait aucun moyens de le savoir, mais peu importait, face a lui se dressait l'ensemble de ses troupes d'élites, la mobilisation avait été ordonné, les bas-quartiers avait été vidé de leur gros-bras, les campagnes de leurs paysans, tous ceux qui avait été repéré lors du service militaire venaient de prendre la mer pour se battre en terre étrangère, certain avec plaisir, d'autres sous la contrainte.

Les embruns venaient faire voleter sa cape taché du sang des combats de la journée précédente, Phog balaya du regard l'ensemble de ses phalanges, les hommes ne comprenait pas pourquoi ils étaient debout a une heures aussi tardive, alors que la bataille de demain s'annonçait rude, voir perdue d'avance...

Spartiates ! Mes frères ! Je vous ordonne de d'honorer notre dieu, ARES ! Cette nuit sera sanglante, cette nuit sera le théâtre d'une bataille sans merci contre notre ennemi du moment, Niafronis ! Pourquoi attaquer à la faveur de l'obscurité ? je ne vous apprend rien a vous disant que dans ces conditions leurs généraux ne seront pas prêt à contrer nos formations offensives, les fantassins ce battrons individuellement, sans espoir de vaincre, et il mourront, car je vous le dis Spartiates, la victoire sera notre, mais avant de pouvoir la fêter dignement il va falloir massacrer ces Égyptiens, JUSQU'AUX DERNIER !!!
Êtes vous avec moi spartiates !?!
Tel un mugissement les Soldat répondirent en cœur
OUI GÉNÉRAL !!!

Phog dressa alors fièrement le Bouclier confié par Ares, et lança son assaut sous les murs de l'imposante capital de Niafronis.

Les hommes progressèrent rapidement en silences vers l'armée ennemi, rencontrant les première sentinelles adverses au fur et à mesure de leur progression.

Puis ce fut l'entrée dans le camps adverse, et le massacre de soldats à peine réveillé, qui ne sortait du sommeil que pour mourir pas de la mains de ses hommes, qui mouraient par centaines avant même de comprendre la situation.

Spoiler:

Mais les Spartiate commencèrent a subir de lourdes pertes, l'ennemi ce battant avec la rage du désespoir, et avantagé par un surnombre écrasant.

Spoiler:

Les Spartiates combattaient avec férocité, rendant coup sur coup, incendiant des parties du camp adverse, un contingent intercepta la charge de la cavalerie adverse mais il subi de lourdes pertes, la ligne ne fut cependant pas rompue.

Spoiler:

Les pertes initiales de l'adversaire jouèrent en faveur des Grecs qui exterminèrent les derniers survivants, avec facilité.

Spoiler:

Les survivants, exténués pillèrent le camp adverse sans vergogne et retournèrent comme ils le pouvaient à la tête de pont, sur la cote, à la recherche d'un lieu sur ou s'écrouler pour récupérer de cette nuit éprouvante.

» Bataille en terre d'égypte !!
» vite pliée cette bataille, non ?